jeudi 28 octobre 2010






Et si le temps était une corde à sauter ?
Oui, comme ça, une corde qui nous surprend, revient brutalement et nous essoufle ?

N'importe quoi !
Tja
^^

Attention, un, deux, trois, partez : Blablabla ! J'ai presque fini de dévorer mon gâteau au chocolat. Je suis assise par terre sur le tapis dans le salon. Vous ririez mais je suis entourée de mes vingt-cinq feuilles de calques, de mon papier brouillon, de mille et un crayons de couleur, quelques stylos et ma nouvelle gomme ! J'ai un poil de lumière qui entre par la fenêtre où je peux observer des ouvriers finirent la charpente d'en face... Ah ! Bouh ! Oh ! Parfois alors que je grignote ma mine de plomb (poih !), mon coeur rate un battement et j'ai la tête qui tourne. Ok. Je me reconcentre sur mon "FerienRaum", ma cuisine et salle d'eau d'été ! Zou ! J'ai déjà fait un plan, il faut que j'attaque les coupes. Quoique j'hésite et si je me lançais dans la maquette ? J'ai envie d'un kiwi. J'ai fini mes clémentines. Je me souviens, j'ai jonglé chez lui ^^. Envie d'être dans ses bras. Bouh ! Je dois faire l'inventaire de mes matériaux et de mes meubles... Ah la la. Envie de crêpes avec mon Annabelle, envie de rire avec mes IVP1 chéris !!! Vivement la fin de ce stage à la noix. Je ne vois personne... :(



Nulle nulle nulle


Sapristi !
Zut de Flute !
Noix de Coco !!!

Mais pourquoi je fais toujours n'importe quoi ! ?
Je ne veux pas vexé, je ne veux pas blessé.
Malade d'être responsable de tout ce n'importe quoi.
Pardon.

Arnaud ?
Bisoux !



mercredi 27 octobre 2010

" Les miroirs feraient bien de réfléchir un peu plus avant de renvoyer les images." Jean Cocteau


BOUH !

Il s'agit du plus BEAU "bouh !" du monde, non ?
Tu n'es pas d'accord ?
Moi je le trouve parfait ! extra spatial !

Remarque, c'est sans doute une question de goût, après tout j'aime le vert, je pourrais même dire que le vert est ma couleur préféré. J'aime les exclamations, les surprises, j'aime les grandes lettres car j'aime les lettres, j'aime les boucles du B et la rondeur du O, j'aime la vallée profonde du U et la promesse de hauteur du H ! Ah, j'aime le bouh ! Je suis amoureuse du bouh...
Quoi ?! Tu trouves que j'exagère ? Oui, d'accord, mais peut-être pas tant que ça. J'aime dire bouh ! J'aime donc être accompagné par le " bouh ! " et quand ça fait trop longtemps que je n'ai pas dit "bouh !", il me manque...
Je me dis bouh ! devant un miroir quand je n'ai personne à qui je le dire. J'essaie peut-être aussi de me faire peur à moi même, parce que quelle drôle de tête je fais à chaque fois que je me vois ! Des grimaces, un vrai concours. Plisser le nez, retrousser les lèvres et froncer les sourcils... Bouh ! Ce n'est pas moi ce visage là ?! Le miroir raconte vraiment n'importe quoi, en plus mon reflet répond "Bouh !" aussi ! Pfff....

Alors, voilà, tout ça pour argumenter que ce "Bouh !" là est le plus beau du monde.
1° parce qu'un bouh ! de toute façon c'est toujours beau,
2° parce qu'il est vert,
3° parce que je suis toute seule [-oui, ça compte-]
4° parce qu'il est le centre de mon article !

Allez, sur ce, ZOU et BOUH !

lundi 25 octobre 2010

Métaphores


La vie est un mensonge.


La vie est un mensonge. Des images pour des mots, des chants pour des émotions... Un drap recouvre tout ce que je ressens; un brouillard, une fumée opaque me cache à moi-même ce que je sais. Je veux entendre sa voix, je veux croiser son regard. Il me manque; mais je n'ai pas le droit de le dire, pas le droit de l'écrire.
La vie est un mensonge, ou plus exactement je transforme ma vie en un mensonge. Je me mens, je mens. Non rien n'est simple. J'ai à la fois envie de bisous dans le cou et d'histoire raconté le soir. Je suis égoïste mais finalement le dire ne le changera pas. J'ai à demi-conscience de ma puerilité mais je ne sais pas comment faire. Qu'est-ce que cela va changer de l'écrire ?
Je crois que j'espère qu'on me lira mais en même temps je ne veux pas que l'on me pose des questions car il n'y a pas de réponse. Tu l'aimes ? Tu ne l'aimes plus ? Tu ne regrettes pas ? Pourquoi ?
Je ne sais pas. Je suis malade et heureuse.
A demi, car incomplète. Mon bonheur passe finalement par le sien. Mais je sais (sans mensonge) que je vit quelque chose de nouveau qui me rend heureuse, quelque chose que je ne veux pas perdre. J'ai peur de perdre ce trésor qui commence à naître, j'ai peur de me tromper, j'ai peur d'être bercée d'illusion, mais je veux y croire.



jeudi 21 octobre 2010

Paris. The New Maud.


" Le Bonheur, c'est d'être heureux; ce n'est pas de faire croire aux autres qu'on l'est. "
Jules Renard.




Waouh ! Je me replonge dans mon propre livre, ma propre vie. (***) Je suis presque une inconnue pour moi même. En fait il faut comprendre pourquoi je pète les plombs à cette rentrée : j'ai cessé d'exister pendant presque un an. 9 mois d'extinction de Maud. Et 4 mois plus tard je commence seulement à me réveiller. C'était pire qu'une hibernation, je ne sais même pas si j'ai réellement survécu.
Je suis là. Je me pince. Je crois que j'ai perdu un peu de ma folie et avec Arnaud j'ai l'impression de la retrouver. S'émerveiller, regarder. Fermer les yeux en marchant dans la rue. Sourire dès que j'en ai envie. J'ai envie de hurler mais je n'ose pas encore. Parler de Yéti, de Mammouth comme de pucerons et de papillons... Prendre mon appareil photo et capturer tout ce qui me plait pour le montrer, comme une enfant. Avoir le sentiment que son coeur explose. Simplicité et joie. Jouer à faire des bulles, tourner les bras écartés pour avoir l'impression de s'envoler.


Ce week-end je vois ma Célina, je vais revoir mes amis du Lycée : Happy !!!


mardi 19 octobre 2010

Sick.



Je suis malade. Comme un mal de mer tenace, comme une déchirure qui avait pour destin de rester béante. Et le roulis me berce. Parfois je me noie. La mer est grise, est bleue. Quand je plonge mon regard dedans je la vois qui étincelle. Mais à côté de cet enivrement marin, une main me tire, me rattrape, s'accroche à moi. Elle porte le poids de mes choix, la noirceur de ma lacheté, de ma cruauté. Je ne suis pas une fille bien. J'aimerais monté avec légèreté en haut du mât, me balancer au dessus du vide et croire que je peux voler. J'aimerais laisser le vent soulever mes cheveux, se faufiler dans mon cou et caresser ma nuque; mais je retombe toujours brutalement dans le monde de mes erreurs. Mon passé était une prairie fleurie, les nuages blancs cachaient mes illusions et je m'enivrais alors du parfum des fleurs. J'ai tourné, tourné, perdu pied avec la réalité. Le rêve était ma maison, une maison en carton où le petit homme m'avait rencontré... Le fil doré a encore et toujours cassé. Comment croire à l'infini, comment avoir confiance dans les autres quand on se connait soi même ? J'aimerais avoir le pouvoir de réchauffer les coeurs, de lire les pensées... le monde serait certainement moins marrant mais je me sentirai peut-être moins coupable. "The New Maud"... Qui suis-je ? Je ne suis pas une girouette, je ne crois pas. Je suis un peu perdue, un peu amoureuse, un peu inquiète. Je me confie beaucoup car j'ai confiance dans les gens mais j'ai peur des rumeurs, mais j'ai peur de ce que l'on pense de moi. Je reste toujours ce noeud d'égoisme, ce coeur palpitant d'égocentricité. Je ne veux pas faire mal. Mais comment fait-on pour rendre les gens heureux ? Pourquoi le mode d'emploi a t-il été chiffonné par un dieu auquel je ne crois pas ? Pourquoi y a t-il des règles ? J'aimerais rire quand j'en ai envie, j'aime rire quand il me fait peur. Mais je pleure parce que le passé s'accroche à moi : je n'ai pas le droit de vivre ce que je veux. C'est un mensonge. Et mentir me rend malade.