jeudi 24 juillet 2014

So why ?

Une vie bruyante. Paris.

Mais happy : )

Je ne veux pas laisser le temps partir alors j'écoute cette présence physique des secondes : un rythme, une aiguille qui tourne, et un chant. Celui du quotidien. Mais c'est si silencieux dans son absence.


Je devrais écrire un récit. Inventer des personnages. Donner des couleurs à un corps, des émotions à une héroïne. Oui parce que avec moi ce sera toujours des héroïnes. Pourquoi pas. Je suis une fille après tout. Construire une histoire. Avoir une idée et avancer, pas après pas vers un dénouement qui dès maintenant me torture l'esprit. Un ruban en mouvement d'actions et de réactions, un nuage de conséquences dans une suite aléatoires de mots que j'aime et que j'ai envie d'écouter.

Oui, un récit. Un récit sur ce temps qui me fascine. Dans un sens unique. Comme le vent des hordes. Et si le temps était comme le vent : rond ? Mais qu'est-ce qu'elle raconte ? Je parle de cette orange bleue. Le fruit d'un plaisir humain qui torture et fait vivre dans l'espoir d'un jour savoir. Car l'humain est avide de connaissances. Et j'aime apprendre.


Le sol est fait de glaces, celles des millénaires passés et du polissage des événements. Tout est devenu froid, glissant : à quoi faut-il se raccrocher ? A cet air fait d'épines où les roses d'inattendus peuvent enfin fleurir. Oui. J'aime les délires.

Happy. Maud reprend une danse personnelle, imaginaire et finalement la magie c'est tout de même cette incroyable liberté qu'offre un clavier. Et je peux écrire, publier, et puis ça me suffit. Comme si j'étais lu dans le néant et la multitude du web.

Bye, bye. see you soon. Or late !


Cassis- Calanque(s) - 06/2014

vendredi 18 juillet 2014

Sans un jour de pluie...

Sous la chaleur accablante de la capitale, j'essaie de m'évader le temps de ma pause déjeuner. Croquant du raisin, je reste enfermée dans l'ombre illusoire du bureau et je quitte cette sphère professionnelle par le biais du son radiophonique. Entre deux jungles, des témoignages émouvants et une musique propice à l'évasion.

C'est l'été. Je ne sais plus lequel c'est. Cela fait si longtemps. Le temps passe et je m'étourdis dans mes souvenirs. Une brume de fatigue m'accroche à ma monotonie et pourtant, pourtant je rêve. De ces longues marches dans les petites rue, à la recherche de l'urbanité émouvante de nos rues parisiennes. Je rêve des longues plages balayées par l'air salé de la mer et d'une cuisine sucrée de vacances. Je goûte aux saveurs de l'été par les récits partagés.

Et en avant je découvre. Plaine Commune. Ce carrefour de nationalité, d'histoire en devenir de centralités culturelles qui s'offre sous mes pas, sous mes yeux. Dans cet entre-deux : entre deux maisons, entre deux parcs, entre deux gares... que se passe-t-il ? Que suis-je devenue ? 
Des routes oubliées, des routes inventées, pas un instant de répit; c'est un changement perpétuel, une agression de sens, de ma curiosité. Il faut tout voir, tout toucher. Et malgré tout, je reste trop timide pour parler au badaud qui, lui, sait. 

Le paysage défile. Comme en voyage. Je suis une vache qui regarde les voyageurs du train. Ces prés urbains où germent les idées sont multiples, uniques, riches. Et une poésie florissante s'épanouit dans ces rues, ces places où la végétation apporte une identité plus reposante que les grandes avenues minérales de Paris.