dimanche 6 novembre 2011

Arrival of The Birds, The Cinematic Orchestra


En titre, une musique à écouter.

Une solitude partagée reste une solitude, n'est-ce pas. Parfois j'ai eu l'impression de perdre la tête. Et je me suis secouée, pour avoir la tête qui tourne encore plus. Les jambes en haut, les bras en bas, j'ai dérivée. Parfois.
J'avais envie d'oublier ma jolie prison et mes travaux herculéens (ou presque).

Aqualast, Rover

Et le temps a fait un bond en arrière. Ah, non c'était la semaine dernière. Mais tout se répète et cette monotonie vieille et intempestive n'est pas seulement le fantôme du cours d'allemand. Mais où sont donc ses mains, ses baisers, ses regards ?
La colle qui colle à ma peau qui se décolle comme une seconde peau.




Video Games, Lana Del Rey

Comment reprendre la frappe ? Taper avec insouciance. Une danse qui s'élance, commence et n'en finit plus. Je fini essouflée quand juste quelques mots ont livré bataille. Et pourtant cette ivresse dont je suis addict semble perdue.
Je vais pécher. Cesser d'inverser et tout recommencer. D'abord je n'aime pas le béton Armé.

Holocene, Bon Iver

C'est le froid qui m'inspire. Sans doute. La fenêtre ouverte et les draps colorés étendus pour sécher. J'ai les doigts de pieds gelés et un ourson au chocolat entre les dents. Le régime de la vie s'est transformé en un goûter perpétuel entourés de montagne de papiers.
Des listes, des séries, des plannings. Des "PMP".

Et je m'envole loin. J'aimerais traverser l'océan. Et m'oublier. Car lui il saura m'aimer. Le vent salé et le chant de l'écume.

Je t'aime.