vendredi 6 mars 2009

Die Wörter dürfen auf eine andere Sprache geschrieben werden,
ebenso wird das Dialog angefangen ...

Was bin Ich ? Wer sind sie ? und Sie ?

Ici. La montre s'est arrêté et aucune âme n'a le désir de la remonter. On a barré passé et futur, et seul le présent compte. Il n'est pas 12:12, mais presque. Le monde est dans un état, une essence le compose mais je ne la connais pas encore. Le ciel est immense, est-il trop grand pour moi ? Une galaxie illumine mes rêves et la voie lactée est le chemin de mes pensées. A la seconde qui tilt, mille poussières vivent. Lassen Sie mich eine Geschichte erzählen... J'ai rencontré des failles, j'ai rencontré une exception, une particule différente. Tout d'abord comme un trou noir, dans le Cosmos infini, il m'aspire, il m'anéantit. Comme un élément étranger dans un corps, qui se défend d'être identique, qui se défend d'être aussi tout à fait différent. Comment qualifier ce besoin impérieux d'être identifié ? Et puis la particule s'est révélé être un soleil dans l'évolution inverse d'une étoile, l'étrange astre éclaire de nouveaux paysages... Je ne sais pas qualifier les gens, c'est pour ça que je déteste les questions : "Comment trouves-tu machin-truc ?" Je n'ai pas particulièrement de critiques (posivites ou neg), d'avis. Je dirai juste qu'avec certaines personnes je suis plus ou moins à l'aise, qu'il y en a que j'admire plus ou moins, mais cela reste toujours vague. Et puis dans mon quotidien, je découvre ceux qui me serrent le coeur, ceux dont l'absence me rend malade, ceux dont les sourires créé les miens, ceux là sont mes amis ou plus encore...Je sais pas qui il est, je sais pas qui je suis et je sais pas qui ils sont... Si on voulait on pourrait dire que nous venons tous d'une galaxie différente mais ce serait absurde, car si il n'existe plus personne pour appartenir à un groupe, quel sens ça a ? De vouloir appartenir à un groupe... ^^ Délire.




Et je ne sais pas si j'oserai donner le temps qu'il faut...

















Jeudi 5 Mars 2009



Les grains de sables ont la forme des flocons de neige; c'est presque la même saison et les tempêtes dévastent encore les corps. Dans l'éclat d'une lumière invisible, les arabesques d'encre racontent des histoires, l'ombre de la soie berce les coeurs et deux silhouettes se meuvent en silence.
Ephémère.
Eternel.




Il n'y avait pas de nuages dans le ciel Dieppois cet après-midi. La piscine était salée et l'eau s'évaporait dans un ballet éblouissant de fumées. J'ai la peau frippée, les cheveux secs et des yeux gonflés. A quatre, dans une foule, j'arrive à vivre des moments de solitudes, c'est grisant ! Se rouler en boule dans l'eau et se laisser porter, être passif. [- à l'infinitif -]. Je pense à demain en souhaitant de tout coeur vivre au jour le jour, je me met la pression (puisque c'est l'expression à la mode) pour "anticiper" (mon verbe destesté !)...
A quoi voulez vous consacrez votre vie, les gens ? Expliquez moi ? Vous avez un but ? un objectif ? un devoir ? un besoin à remplir ? Faites vous de votre avenir une voie exclusive à votre futur ? (ok, question insensée). Lauren a raison, on préfère travailler que faire des choix, mais est-ce le bon choix ? (xD). Je fais le choix d'affronter mes choix... quel courage ! (tssssssssssssss), enfin j'essaie d'affronter les questions sans me dévaster avec : je crois que c'est rater. Man !
Je vais retrouver Emi et Nat et je vais juste m'amuser... a+




"Maud, je crois pas que ce soit le moment de parler ; tout à l'heure tu t'es mise à pleurer",

C'est tout ce que ça te fait ? Ça te fait chier que je pleure, tu préfères attendre que j'aille mieux pour parler ?
Est ce que tu te rends compte que ça fait trois semaines qu'à partir du moment où je suis seule, je me met à pleurer : dans le bus, quand le visage de Maixent disparaît, dans ma chambre quand les voix étrangères de la radio sont juste une illusion. Sur le chemin quand le ciel est trop grand pour ma miniaturisation... Dans les couloirs de corneilles lorsque j'attends... Chaque seconde de solitude est une torture, chaque seconde est un jeu de masque.
Je sais pas ce qui ne va pas, je ne sais pas qui je suis, je ne sais pas ce que je veux; j'ai l'impression d'être une manipulation temporelle : je suis ce que mes souvenirs me laissent de liberté : c'est à dire presque rien, je suis un jeu de construction que quelqu'un d'autre que moi assemble, mes souvenirs sont les ursaches d'émotions mais est-ce pour autant que je les accepte ? Suis-je la même moi que celle d'hier, que celle de cette nuit ? Suis-je en accord avec mes pensées, avec ce que j'ai dit, avec mes actes, mes regards ? Je ne sais pas qui je suis, qui je deviens.
Après je me dit, c'est ça vivre, c'est passer chaque seconde, c'est être une nouvelle moi à chaque instant et puis aussi, je me dit qu'il est normal de se juger, qu'il faut revenir sur ses propres actes, délibérer, donner un verdict. Mais je n'ai pas envie de me juger, j'ai peur de mes propres critiques. Je ne suis pas d'accord avec ce que je suis, ce que je fais et chaque seconde j'ai le sentiment que le gouffre s'élargit !!! Je pose un pied et le coeur s'emballe, il veut faire marche arrière, il veut bifurquer. Zut !
C'est quoi vivre ? Je vis. Je suis. Je respire. J'apprécie ça, inspirer goulûment de l'air. Le savourer. L'expulser. Le consommer. Vivre ? Je vis. Je laisse mon cerveau avoir ses tourbillons, mais parfois je ne comprends pas, je ne distingue pas, je ne distingue plus la limite, la frontière entre mon corps, mon esprit, ma volonté, ma dépendance...
C'est terrifiant ! Angoissant ! Comme cette perte de mémoire perpétuelle, cette mémoire qui me construit qui me manipule, qui me trompe, qui m'efface et me recommence.... Aille.

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