vendredi 18 juillet 2014

Sans un jour de pluie...

Sous la chaleur accablante de la capitale, j'essaie de m'évader le temps de ma pause déjeuner. Croquant du raisin, je reste enfermée dans l'ombre illusoire du bureau et je quitte cette sphère professionnelle par le biais du son radiophonique. Entre deux jungles, des témoignages émouvants et une musique propice à l'évasion.

C'est l'été. Je ne sais plus lequel c'est. Cela fait si longtemps. Le temps passe et je m'étourdis dans mes souvenirs. Une brume de fatigue m'accroche à ma monotonie et pourtant, pourtant je rêve. De ces longues marches dans les petites rue, à la recherche de l'urbanité émouvante de nos rues parisiennes. Je rêve des longues plages balayées par l'air salé de la mer et d'une cuisine sucrée de vacances. Je goûte aux saveurs de l'été par les récits partagés.

Et en avant je découvre. Plaine Commune. Ce carrefour de nationalité, d'histoire en devenir de centralités culturelles qui s'offre sous mes pas, sous mes yeux. Dans cet entre-deux : entre deux maisons, entre deux parcs, entre deux gares... que se passe-t-il ? Que suis-je devenue ? 
Des routes oubliées, des routes inventées, pas un instant de répit; c'est un changement perpétuel, une agression de sens, de ma curiosité. Il faut tout voir, tout toucher. Et malgré tout, je reste trop timide pour parler au badaud qui, lui, sait. 

Le paysage défile. Comme en voyage. Je suis une vache qui regarde les voyageurs du train. Ces prés urbains où germent les idées sont multiples, uniques, riches. Et une poésie florissante s'épanouit dans ces rues, ces places où la végétation apporte une identité plus reposante que les grandes avenues minérales de Paris.


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