lundi 13 mars 2017

Emprunter le vélo à pois d'un acrobate au lever du soleil

J'ai lancé les dés et la réponse m'est revenue en devinette.

Un soir sur ce qui demeure et ce double-sens que nous offre nos corps.
Une discussion à demi-mots pour alléger le cœur et tendre la main à demain.
Une journée tendue qui finie dans un enchaînement dansé partagé.
Un voyage improbable dans le monde des cailloux pour rire de tout.
Des joueurs de billards perchés et une aventurière blessée.
Une course aux conseils pour relativiser.
Laurence Anyways qui m'emporte dans cette réflexion sur l'identité et l'amour spirituel.
Une tendresse fraternelle qui se heurte aux faux-pas du quotidien.
Le plaisir de s'oublier dans des mouvements connus qui éveille le corps.
Continuer d'apprendre et certainement de rire : Ah, La classe américaine...
Se laisser enivrer de musique et d'amour dans une extase collective.


Sur inspiration de Lise M.

Je crois que depuis le mois de Février, je retrouve cette euphorie dont je suis dépendante. Les descentes sont parfois brutales, parfois rêveuses... Je me laisse emportée et je savoure ces instants magiques. Malgré quelques portes fermées, le chemin des possibles me semble toujours plus infini et loin d'être solitaire. J'ai le sentiment d'être comprise et aimée et c'est ça qui me fait battre le cœur un peu plus fort. 

Si seulement je pouvais partager aussi facilement que ces quelques heures au cœur des halles de la filature tout ce que je ressens et pouvoir apprécier le sourire et la joie des autres. Ce plaisir collectif est encore plus enivrant que toutes les petites joies quotidiennes. Il faut savoir tisser habilement la toile qui fera une vie équilibrée entre l'extraordinaire et l'ordinaire pour que l'ensemble soit spatial !


Au détour d'une promenade matinale, ouvrir l'horizon au soleil levant pour contempler le printemps... [Lille]


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